En marge des vœux aux agents de Sébastien Vincini, l'intersyndicale a dénoncé les pressions de l'exécutif socialiste et la poursuite des suppressions de postes au sein de la collectivité.
Climat tendu à la cérémonie des vœux de Sébastien Vincini, mardi 14 janvier. Pendant que le président du conseil départemental s’exprimait devant un parterre d’agents plus clairsemé qu’à l’accoutumée, selon les syndicats, ceux‐ci ont convié la presse devant l’entrée de l’hôtel départemental.
Dans un froid piquant, les quatre organisations syndicales – CFDT, CGT, FO et Solidaires – ont dénoncé les pressions exercées par un exécutif résolu à réduire la masse salariale de la collectivité. Trois agents grévistes auraient été sanctionnés, notamment par des exclusions de trois jours. Par ailleurs, les syndicats Solidaires et Force Ouvrière se sont vus retirer l’accès à leur messagerie interne à la suite de courriels envoyés aux agents et jugés diffamant par Sébastien Vincini.
Pour garantir le bon déroulement des vœux du président, Eric Daguerre, son bras droit et DGS, a écrit aux cadres de la collectivité pour les inviter à rappeler à leurs subalternes que « le respect de l’autorité territoriale, de la hiérarchie, d’une posture professionnelle adéquate permettra de partager cette cérémonie dans un cadre convivial et serein ». Plus sévère, il a aussi souligné que « toute entrave et toute perturbation » pourront « faire l’objet de sanction disciplinaire ».
167 contractuels non‐renouvelés l’an dernier
Au‐delà des menaces, les syndicats dénoncent surtout la poursuite du plan de suppression de 500 équivalents temps plein, annoncé l’an dernier quand que le gouvernement Barnier envisageait de réduire les dotations aux départements …