Droit d’alerte au département de Haute‐Garonne après le suicide d’une ex‐contractuelle

CD31 Toulouse 2
Le siège du Conseil départemental de Haute-Garonne, à Toulouse / © Gael Cérez

Publié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Gael Cérez

L'intersyndicale a déposé un droit d'alerte après l'annonce du suicide d'une agente du service RH dont le contrat n'avait pas été renouvelé en décembre.

Tragique nouvelle au conseil départemental de Haute‐Garonne, où le suicide d’une ancienne agente a été connu ce lundi 3 mars. Contractuelle depuis 2022 au service des ressources humaines, cette mère de deux enfants n’avait pas été maintenue dans ses fonctions à la fin du mois de décembre dernier, dans le cadre du plan de réduction de la masse salariale mis en place par le président de la collectivité, Sébastien Vincini.

L’intersyndicale FO, Sud, CGT, CFDT a immédiatement déposé un droit d’alerte concernant le service RH. « Ce dramatique évènement vient fragiliser un peu plus des agents déjà mis à mal depuis plusieurs années au sein de la direction RH », écrit l’intersyndicale, qui déplore un mal‐être encore « plus prégnant depuis le non‐renouvellement des CDD suite aux annonces de l’exécutif ». Et de prévenir : « ce droit d’alerte pourrait déboucher sur un droit de retrait de la part des agents ».
Un élément potentiellement aggravant
« Les collègues sont très mal. Il y a un effondrement général du service. Une cellule psychologique a été mise en place », indique Magali Giner, représentante Force Ouvrière. « On peut imaginer que le non‐renouvellement de son contrat a été un élément aggravant sur une situation personnelle peut‐être compliquée », remarque‐t‐elle. Les syndicats restent cependant prudents à ce stade sur les causes du drame, faute d’avoir été reçus par la direction à ce jour.

Depuis la mi‐janvier, le dialogue social est toujours « rompu » au sein de la collectivité, aux dires de FO. Et ce, alors que les non‐renouvellements de contractuels se poursuivent. « Nous n’avons aucun chiffre malgré nos demandes », déplore Stéphane Borras …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Profitez de toutes nos enquêtes !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation indépendant sur les pouvoirs locaux. Et ses enquêtes ont de l’impact !
Abonnez‐vous pour profiter d’infos exclusives sur votre ville et soutenir le travail de ses journalistes.
(69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement)

Je soutiens Mediacités


Ensemble, obtenons les notes de frais de Laurent Wauquiez

L’ancien président de la région Auvergne Rhône-Alpes ne veut pas que ses notes de frais soient rendues publiques. Aidez Mediacités à les obtenir devant le Conseil d’Etat !

Depuis septembre 2021, Mediacités réclame la communication des factures et autres notes de restaurant des élus régionaux, comme la loi le permet. Malgré une décision de justice en notre faveur, Laurent Wauquiez refuse de les communiquer et a porté l’affaire devant le Conseil d’Etat.

Une procédure très coûteuse pour notre journal. Mais nous ne lâcherons rien. Grâce à vous, nous pouvons remporter ce combat pour plus de transparence dans l’usage de l’argent public !

Obtenons les notes de frais de Laurent Wauquiez !

Ceci fermera dans 30 secondes