Genfit, sa com’ onéreuse et… la théorie du complot

La biotech nordiste a dégringolé en bourse à la suite de l'article de Mediacités, suivi de la publication de résultats semestriels décevants et de la démission surprise de sa directrice médicale. Il n'en fallait pas davantage pour que les rumeurs de complot prospèrent...

Mouney
Jean-François Mouney, le PDG de Genfit lors d'une interview accordée en décembre 2017 au site Bousorama. Capture d'écran: Boursorama

L’histoire se répète. En 2008, la caution scientifique de Genfit, Jean‐Charles Fruchart, prenait le large. Fin 2016, le vice‐président exécutif, directeur des opérations et membre du directoire, Raphaël Darteil, démissionnait à son tour. C’est désormais la directrice médicale de la biotech, le docteur Sophie Mégnien, qui fait ses bagages. Elle occupait ce poste stratégique depuis avril 2011 et était également membre du comité exécutif. Sa démission intervient à un moment clé. Genfit est censée se trouver dans la dernière ligne droite pour une autorisation de mise sur le marché, au plus tard d’ici 2 ans, de son médicament phare, l’Elafibranor.

Le départ‐surprise de Sophie Mégnien a été annoncé le lundi 24 septembre, le même jour que les résultats du premier semestre 2018, qui ont vu Genfit accélérer sa consommation de capitaux. L’enquête de Mediacités a été mise en ligne le vendredi 21 septembre. Cette série noire a pesé sur le cours de bourse. En quatre séances, de vendredi 21 à mercredi 26, Genfit s’est effondré de 13% (plus forte baisse de l’indice SBF120). Jeudi, à mi‐séance, le titre regagnait environ 1%, conséquence probable d’un communiqué publié la veille, assurant que le départ de la directrice médicale est une décision « purement personnelle » et que celle‐ci garde « la plus grande confiance » dans le devenir de l’Elafibranor.
Vent de paranoïa sur Boursorama
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Par Clémence de Blasi et Erwan Seznec

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