Harcèlement d’instits à Lambersart : l’inspectrice signalée dans une autre circonscription dès 2009

Suite à une enquête de Mediacités, des parents d'élèves ont manifesté, jeudi, devant l'école Pasteur à Lambersart pour dénoncer la souffrance d’enseignants se disant victimes du comportement d’une inspectrice. Or celle-ci a déjà fait l’objet d’un signalement il y a dix ans du côté de Saint Amand-les-Eaux. À l'époque, la hiérarchie n'était pas davantage intervenue.

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Illustration Jean-Paul Van der Elst

La boîte de Pandore s’est ouverte. Depuis la publication de notre article sur l’autoritarisme d’une inspectrice dans la circonscription de Lille‐Lambersart, Mediacités a reçu d’autres témoignages d’enseignants confirmant le risque d’une souffrance psychologique.

https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2020/12/11/a‑lambersart-des-instits-en-souffrance-face-au-harcelement-de-leur-inspectrice/

Trois d’entre-eux concernent la circonscription de Valenciennes / Saint‐Amand‐les‐Eaux où la fonctionnaire était en poste il y a 10 ans. Deux de ces témoins, toujours dans l’Education nationale, ont finalement renoncé à apparaître dans cet article, de peur d’être sanctionnés par l’institution. Mais Pascaline Letellier, elle, y tient. Il faut dire qu’elle est désormais à la retraite.

En 2009, elle est directrice de l’école Jeanne Linglin à Hasnon. Son établissement est rattaché à la circonscription Valenciennes / Saint‐Amand‐les‐Eaux, celle que supervise à l’époque l’inspectrice mise en cause aujourd’hui. « Nous étions plutôt courtoise l’une envers l’autre au début, indique‐t‐elle à Mediacités. Enfin, pas de problème particulier. Puis notre relation s’est détériorée progressivement parce que je me suis plusieurs fois opposée à elle. J’ai un côté grande gueule qu’elle n’arrivait pas à discipliner et ça la déstabilisait. À partir de là, elle a cherché à me neutraliser. »

A la veille de la rentrée 2009–2010, en septembre, Pascaline Letellier sombre dans une dépression nerveuse. Elle décide de se mettre en …

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Publié le

Temps de lecture : 3 minutes

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Par Simon Henry

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