Souffrance au travail : le chef des pompiers du Nord reste droit dans ses bottes

L'article de Mediacités sur le mal-être des agents du service départemental d'incendie et de secours du Nord a suscité beaucoup de nouveaux témoignages. Il a incité le contrôleur général du SDIS 59, Gilles Grégoire, à nous recevoir longuement. S'il concède que « tout n'est pas merveilleux », il doute que la souffrance de ses troupes soit toujours « liée au service ».

Gregoire
Gilles Grégoire, le contrôleur-général du SDIS du Nord. Caputre d'écran Facebook Sdis 59

Depuis la publication de notre enquête « Souffrance au travail : les pompiers du Nord en alerte rouge », Gilles Grégoire, le contrôleur‐général du SDIS du Nord a accepté de nous rencontrer et de répondre à nos questions, en présence de trois membres de son équipe de communication et de son service juridique.

Premier point abordé, le nouvel organigramme, objet de nombreuses critiques lors de notre enquête. « Lors de ma prise de fonction en 2015, un rapport du Conseil général pointait le manque de visibilité de l’organigramme en place et notamment une multitude de niveaux hiérarchiques intermédiaires, explique le patron des pompiers du Nord. Une réorganisation était donc nécessaire même si elle ne plaît pas à tout le monde. On se doit d’appliquer les consignes de la fonction publique. » Et de se féliciter d’avoir répondu aux exigences du président du conseil d’administration de l’époque Joël Willmotte : « Il nous avait spécifié que cette nouvelle organisation ne devait pas s’accompagner de perte de salaires ou de suppression de postes, c’est chose faite. »

https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2021/04/16/souffrance-au-travail-les-pompiers-du-nord-en-alerte-rouge/
« Le mal‐être n’est‐il lié qu’au service ? Est‐il réel ?»
Il reconnaît néanmoins que des ajustements sont à faire. « La mise en place est longue et il y a des choses qu’on doit rattraper. » Il se veut rassurant quant aux pertes de fonction d’encadrement : « Oui, j’estime qu’on est titulaire …

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Publié le

Temps de lecture : 4 minutes

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Par Nadia Daki

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