Psychologues de rue, des postes indispensables mais encore trop précaires

Pour les clubs de prévention spécialisée du département, le psy de rue est devenu indispensable pour accompagner au mieux les jeunes en difficulté. D'autant plus avec la crise sanitaire, qui a exacerbé les difficultés déjà en place. Mais ce type de poste reste encore très compliqué à financer.

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Manifestation des acteurs de la prévention spécialisée du Nord contre les baisses de subventions départementales, au printemps 2018. Photo: Nadia Daki

Après la parution dans Mediacités, en novembre 2020, du portrait de Marion Zeghdoudi, psychologue de rue à Roubaix, son employeur – l’Association éducation et prévention (AEP) – a été sollicitée à multiples reprises. « L’initiative a fait des émules. De nombreuses structures, au‐delà du département, se sont montré intéressées, se félicite Mourad Chikhi, directeur adjoint en charge de la prévention spécialisée à l’AEP. Beaucoup nous ont demandé des renseignements sur le poste, sur l’organisation avec les éducateurs spécialisés ou sur son financement. » Car pour les associations d’Outre‐Mer, d’Amiens, de Grenoble, de Nevers ou encore du Nord intéressées, l’enjeu est bien de trouver les fonds pour pérenniser ce type de poste d’un nouveau genre, qui conduit les psychologues à arpenter les rues à la rencontre de jeunes en difficulté.

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Publié le

Temps de lecture : 4 minutes

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Par Nadia Daki

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