Comme nous l’affirmions le 20 décembre, la ville de Lille a bien omis de signaler à la Commission nationale informatique et liberté (Cnil) que sa police municipale utilisait le logiciel de surveillance algorithmique BriefCam. Une utilisation que nous avions nous‐mêmes révélée un mois auparavant. Sur la base de notre article, le groupe des élus écologistes au conseil municipal avait en effet saisi la Cnil pour l’informer de cet oubli. Or l’autorité en charge de la protection des données personnelles vient, récemment, de confirmer les révélations de Mediacités.
Intervention de la Cnil
Dans un courrier envoyé le 24 mars aux conseillers municipaux du groupe Lille Verte, la Cnil indique ainsi que ses services « sont intervenus
Vidéosurveillance algorithmique : Lille se fait taper sur les doigts par la Cnil
Nos révélations sur l’utilisation par la police municipale lilloise du logiciel d’analyse d’images BriefCam sans l’avoir jamais déclaré ont conduit les élus écologistes à déposer une plainte auprès de la Commission nationale informatique et liberté. Celle-ci a non seulement confirmé nos informations, mais aussi rappelé la municipalité à ses obligations légales.
