En juillet dernier, Mediacités dressait la carte des sols pollués de Lyon et de son agglomération. A Collonges-au-Mont‑d’Or, la zone des Sablières avait alors retenu notre attention. Situé entre la Saône et la voie ferrée, près de l’usine Solvay (ex‐Rhodia), celle‐ci ressemble à une sorte de no man’s land depuis le sabotage de cuves de pétrole, en 1940, par des résistants français [lire l’encadré ci‐dessous]. Entre 3 000 et 6 000 mètres cubes d’hydrocarbures y ont été déversés. Conséquence, une nappe de fioul stagne depuis, à près de dix mètres de profondeur, et se déplace au gré des mouvements de la Saône. En été, les puits des maisons avoisinantes rejettent de désagréables odeurs de benzène, classé comme cancérogène avéré pour l’homme.
Or, tout près de là, rue‐Pierre Dupont, de l’autre côté de la voie ferrée, la mairie de Collonges