Collaborateurs politiques : comment en finir « avec le népotisme, le copinage et les recasages » ?

Sortir de l’entre-soi et accepter un minimum de transparence. Lui-même directeur de cabinet dans une collectivité de l’Ain, Sébastien Bénétullière plaide pour revoir de fond en comble le recrutement très opaque des collaborateurs politiques, ces hommes et femmes de confiance qui épaulent les décideurs publics.

IMG_3699
Le siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Pour la collectivité de Laurent Wauquiez, la loi limite le nombre maximum de collaborateurs de cabinet à 20. / © Photo : N.Barriquand/Mediacités.

Dans les couloirs des collectivités, on les appelle « dircab », « chef de cab’ » ou « collabs »… Pour mettre en musique leur partition, nos élus locaux s’appuient sur ces conseillers – politiques ou techniques -, recrutés de manière discrétionnaire, en théorie, au sein de leurs cabinets. Généralement tapis dans l’ombre, ces professionnels de l’action publique défraient parfois la chronique à l’instar d’Ange Sitbon, le cher collaborateur de Laurent Wauquiez, rémunéré 9 000 euros par mois par la région Auvergne‐Rhône‐Alpes, et dans le collimateur du Parquet national financier. Récemment, Mediacités a révélé comment d’autres agents de cette collectivité posaient question [lire notre enquête : «La région Auvergne‐Rhône‐Alpes et son armée camouflée de collaborateurs politiques »]. Alors qu’en début d’année, nous nous étions penchés sur le cas du département du Nord [lire : «Nord : l’armée illégale de conseillers du président Lecerf »].

Face aux dérives de certaines collectivités territoriales, des collaborateurs prennent enfin la parole. Sébastien Bénétullière, directeur de cabinet non‐encarté dans un parti politique – fait assez rare pour être souligné -, est de ceux‐ci. Au quotidien, il accompagne la présidente LR d’une communauté de communes de l’Ain. Dans une note rédigée cet été pour l’Observatoire de l’éthique publique, il formule huit propositions pour rendre

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 7 minutes

Favorite

Par Adrien Disson

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes