« Tu dors dans ta chambre, ils ouvrent la porte violemment, ils rentrent, ils braquent une lampe torche sur toi et si tu es bien là, ils scannent ton QR code, raconte Mohamed*, 18 ans. Ils passent toutes les nuits, même les week‐ends. Ils viennent en général à 2 heures, 3 heures ou 4 heures du matin. » Mohamed a compté, jusqu’à peu, parmi les 150 jeunes migrants hébergés par Terramies, dispositif financé par
Contrôles nocturnes des jeunes migrants : les méthodes indignes du prestataire du Grand Lyon
Surveillance de nuit expéditive, turnover intense parmi les travailleurs sociaux : deux ans et quelques après sa mise en place, le dispositif Terramies, financé par la Métropole et chargé de l’encadrement et de l’hébergement des mineurs étrangers non accompagnés, fonctionne en mode dégradé.