Scandale du « Picasso des églises » : l’impossible et incomprise position d’équilibriste du maire de Givors

Sur les hauteurs de la commune du sud de Lyon, la chapelle désacralisée de Saint-Martin-de-Cornas, propriété de la ville, renferme des vitraux dessinés par l'artiste-prêtre Louis Ribes, accusé de dizaines de viols et agressions sexuelles. Le maire Mohamed Boudjellaba refuse jusqu’à présent de les retirer, malgré les protestations des victimes de celui qui était surnommé le « Picasso des églises ».

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Manifestation, devant la chapelle de Saint-Martin-de-Cornas, dimanche 7 mai 2023. Photo : M.Remy.

Peut‐on continuer d’exposer les œuvres d’un pédocriminel ? Depuis un an et demi et les révélations sur l’abbé Louis Ribes, la question agite nombre de paroisses des diocèses de Lyon, Grenoble‐Vienne et Saint‐Etienne. Cet artiste‐prêtre décédé en 1994, surnommé le « Picasso des églises » pour les nombreux vitraux et peintures religieuses qu’il a laissés derrière lui, est accusé de viols et d’agressions sexuelles par des dizaines de personnes mineures au moment des faits, soit entre les années 1960 et 1990 [(re)lire notre enquête : Agressions sexuelles du « Picasso des églises » : le long silence des diocèses de Lyon et Grenoble].

Depuis, celles‐ci réclament le retrait des œuvres de Louis Ribes. Les diocèses de Lyon et de Grenoble‐Vienne obtempèrent, dans un délai douloureux pour les victimes. En janvier 2022, les tableaux du chemin de croix de l’église de Pomeys ont par exemple été décrochés. Mais le 

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Par Morgane Remy

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