FC Nantes : les entraîneurs valsent, les holdings de Kita prospèrent

Embauche d’un quinzième coach en onze ans, défense du très controversé projet YelloPark... Le président-propriétaire des Canaris ne ménage pas ses efforts en cette rentrée. Pas pour rien : dans sa holding belge (qui possède le club), le cash continue d'affluer.

Kita
Waldemar Kita, en 2007, lorsqu'il devient le nouveau président du Football-Club de Nantes Atlantique (FCNA)./ Photo © Andia

La rentrée de Waldermar Kita peut (poliment) être qualifiée de pénible. Le propriétaire du Football Club de Nantes voit son équipe première végéter à la 19e place de la Ligue 1, avec un total de points identique à celui qui avait conduit à la relégation traumatisante de la saison 2006–2007. Décidé à se séparer de l’entraîneur portugais Miguel Cardoso, trois mois à peine après son arrivée à la Jonelière, le voilà contraint à se rabattre sur une vielle gloire‐maison, le Franco‐Bosnien Vahid Halilhodžić. Un quinzième technicien en 11 ans de présidence pour une durée de vie moyenne sur le banc canari de huit mois (291 jours pour être précis).

Co‐porté avec le groupe Réalités, son projet contesté de YelloPark patine, lui‐aussi, avec le report du vote de la vente des terrains par Nantes Métropole d’octobre à décembre. Waldemar Kita, n’a pourtant pas ménagé sa peine, en faisant pression sur les élus métropolitains, Johanna Rolland, en tête : « Si on ne le fait pas maintenant, on ne le fera jamais, déclarait‐il à Ouest‐France le 5 septembre dernier. Il ne faut pas reculer dans ce projet… Pour nous, concernant le stade, tout est ficelé. »
Retour sur investissement
 
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Par Thibault Dumas

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