Vélo à Nantes : Johanna Rolland reste dans le peloton

Suite de notre enquête sur le vélo à Nantes. Vendredi, Johanna Rolland présentait ROSAM, le volet « vélo » de son programme pour l’élection municipale. Dans la "cyclosphère", les réactions sont plutôt critiques. Notre analyse en six points et un acronyme.

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Vendredi 17 janvier, Johanna Rolland présentait ses propositions sur le vélo dans le cadre de la campagne des élections municipales, à Nantes. / Image d'illustration - Creative Commons

ROSAM… C’est le petit nom que Johanna Rolland a donné au volet de son programme électoral consacré au vélo. Un acronyme qui rappellera des souvenirs aux anciens élèves des classes de latin ou aux fans de Jacques Brel. Et qui se décline ainsi : R pour Réguler, O pour Organiser, S pour Sécuriser et A pour Accélérer le Mouvement (voilà le M). Mais que se cache‐t‐il derrière cette série de verbes ? Faute de réponse de sa part, nous n’avions pas pu nous intéresser aux propositions de la maire sortante (PS) dans notre grande enquête publiée la semaine dernière. Celle‐ci pointait notamment l’échec de la politique menée ces six dernières années, symbolisé par la stagnation de la part modale du vélo à 3% des déplacements, quand l’objectif était d’atteindre les 12%. Pour compléter, voici donc une petite séquence rétropédalage, sous forme d’acronyme, elle aussi. Ou quand le ROSAM devient le MFTLVN. 

  • M comme mea culpa, ou presque

Lors de la présentation de « ROSAM », Johanna Rolland n’a pas détaillé les manquements du plan précédent. Mais puisqu’elle avait déjà reconnu devoir « faire mieux » à propos du vélo, quelques pistes ont tout de même été évoquées : « Si on regarde la ventilation du budget vélo, il a été très partagé sur toutes les communes de la métropole, et c’est tant mieux. Mais on doit pousser les feux sur la ville‐centre », explique‐t‐elle. Assis à la droite de la candidate pendant la présentation, Thomas Quéro, adjoint …

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Publié le

Temps de lecture : 6 minutes

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Par Julie Reux

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