Pactes de sécurité : Valérie Pécresse et Christelle Morançais inégales face au préfet et à la loi

Deux présidentes de région, deux préfets et deux décisions différentes. Quand le préfet d'Ile de France déclare illégales les subventions versées par le conseil régional aux communes pour l’équipement de leurs polices municipales, celui de la région Pays de la Loire laisse faire. Résultat, quand la candidate LR à la présidentielle enrage, la patronne des Pays de la Loire pavoise. Et tant pis pour l’égalité devant la loi.

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Une voiture de police en intervention / Image d'illustration : Pierre Rudloff (Domaine public)

L’égalité devant la loi semble être devenu un principe plus compliqué qu’il ne paraît de prime abord. Valérie Pécresse, la candidate LR à la présidentielle vient d’en faire l’amère expérience. Comme le révèle Le Monde, le préfet de la région francilienne, Marc Guillaume, a rendu public le 16 février dernier un courrier dans lequel il demande à la présidente du conseil régional d’Ile de France de renoncer à l’une de ses mesures les plus emblématiques : son « bouclier de sécurité ». Concrètement, il s’agit de subventions accordées aux communes qui souhaitent installer des systèmes de vidéosurveillance, ou équiper leurs polices municipales d’armes à feu, de gilets pare‐balles, de caméras‐piétons, de véhicules, etc.

Cela ne vous rappelle rien ? Souvenez‐vous : il s’agit, trait pour trait, des mêmes disposition que le « pacte régional de sécurité » lancé en mars 2021 par Christelle Morançais. A l’époque, la présidente (LR) du Conseil régional des Pays de la Loire ne faisait d’ailleurs pas preuve de plus d’originalité, puisque son texte était lui aussi la copie conforme de celui adopté cinq mois plus tôt par Laurent Wauquiez en Auvergne – Rhône‐Alpes. Et, à peu de choses près, de l’arsenal déjà dégainé par Christian Estrosi en 2017. Des pactes de sécurité qui, comme le révélait Mediacités en mai 2021, jurisprudence à l’appui,

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Publié le

Temps de lecture : 3 minutes

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Par Benjamin Peyrel

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