Johanna Rolland revoit sa copie sur la salle d’obsèques civiles

Suite à l’article paru dans Mediacités sur l’abandon du projet de Maison des Adieux, la mairie fait volte-face et annonce l'organisation d'un « dialogue citoyen » sur la question.

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Au cimetière Miséricorde de Nantes. / Photo : CC 4.0 - Rethse

C’est ce qui s’appelle créer des remous. Vendredi 18 mars, au lendemain de sa parution, notre enquête sur l’abandon par Johanna Rolland de sa promesse de créer à Nantes un lieu dédié aux funérailles civiles s’est invité dans les débats du conseil municipal. En début de séance, Valérie Oppelt interpelle la maire sur le sujet. « Nous avions ce projet commun et nous venons d’apprendre que vous l’abandonniez, s’étonne la cheffe de file des élus d’opposition LREM. C’est un lieu attendu depuis 15 ans, un lieu de respect de la personne humaine, et de sa liberté de pensée, ainsi que sa dignité. Vous envoyez les familles actuellement dans les salles festives, c’est quand même assez indécent, c’est compliqué et j’espère que vous allez pouvoir revoir cette position sur ce projet. »

Contre toute attente, et à rebours des annonces faites à l’association début 2022, Johanna Rolland a annoncé la relance du projet : « Ce qui est décidé, ce sont des études techniques : 50 000 euros ont été inscrits à la programmation des investissements. La ville organisera début 2023 une démarche de dialogue citoyen. A l’issue de cette réflexion, à l’automne 2023, la décision sera prise sur les modalités de mise en œuvre du projet. »
Dialogue citoyen
Lors de la réunion du 24 janvier, Elhadi Azzi, élu à l’état civil, et Aïcha Bassal, élue de la relation aux usagers, avaient pourtant annoncé aux membres de l’association La Maison des Adieux que le projet était enterré pour …

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Par Sarah Boucault

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