A Treillières, tout le monde la connaît comme « Maïté » Béragne. Mais, pour l’état-civil, c’est plutôt Marie‐Thérèse Béragne. Promue deuxième adjointe au maire Alain Royer au fil des démissions qui ont fait suite aux révélations de Mediacités en 2020 et 2021, l’élue siège notamment au Centre communal d’action sociale (CCAS), qui distribue les aides sociales aux administrés les plus défavorisés de la commune. Chargée (entre autres) des questions relatives à la famille, à l’éducation et à la jeunesse, « Maïté » Béragne est aussi l’interlocutrice de la Caisse d’allocations familiales (CAF) sur ces dossiers.
Mais, selon nos informations, les relations entre la CAF et Marie‐Thérèse Béragne ne sont pas au beau fixe. À titre personnel, tout du moins. Une procédure a en effet été ouverte en septembre 2022 par l’organisme social pour récupérer la bagatelle de 17 000 euros de Revenu de solidarité active (RSA) auxquels l’élue ne pouvait pas prétendre. « Une fraude caractérisée », cadre d’emblée et sans hésiter une source proche du dossier, qui a requis l’anonymat le plus strict.
https://www.mediacites.fr/enquete/nantes/2021/07/08/a‑treillieres-les-elus-demissionnent-en-cascade-et-le-malaise-saccroit-chez-les-agents-municipaux/
« Fraude » au RSA
« En la matière, on est sur le très haut de la fourchette » ajoute‐t‐il. Le tribunal administratif de Nantes, où des magistrats sont appelés chaque semaine à trancher des litiges entre des allocataires et les …