Coup de tonnerre ce mardi 26 mars dernier à Sainte‐Pazanne. Au petit matin, le corps sans vie d’un habitant est retrouvé devant son domicile, près de la gare de cette commune du Pays de Retz au sud de Nantes. L’autopsie révèle que la victime a subi de multiples coups, « principalement à mains nues » avec peut‐être « l’utilisation d’une bouteille en verre ». Quelques heures plus tard, un premier suspect de 19 ans, habitant la commune, se présente à la gendarmerie. Deux autres jeunes de 17 et 20 ans, originaires de Châteaubriant, se livrent ensuite aux autorités. Moins d’une semaine après les faits, le juge des libertés choisit de les placer en détention provisoire. Pour le suspect mineur, ce sera l’établissement pénitentiaire pour mineurs.
Comme peut le révéler Mediacités, ce jeune de 17 ans dépendait de la protection de l’enfance. Il était donc sous la responsabilité du président du conseil départemental de Loire‐Atlantique. Un nouveau drame qui illustre – à l’extrême – les conséquences souvent tragiques des dysfonctionnements de la protection de l’enfance, décrits dans l’enquête publiée la semaine dernière par Mediacités.