Sans surprise, la commission d’enquête sur le projet Paridis 21 a donné fin avril un avis favorable. Sans surprise, car c’est le cas dans 99% des enquêtes publiques. Et dans le 1% restant, l’avis défavorable change peu l’issue des projets. Et pour cause : les conclusions de ces commissions indépendantes ne sont que consultatives.
À quoi sert donc alors une enquête publique, si elle ne peut remettre en question le bien‐fondé d’un projet ? Elle certifie simplement que la démarche a suivi le protocole de consultation prévu par les textes légaux. Malgré cela le rapport final d’une commission d’enquête publique comporte un intérêt majeur : on y trouve toutes les données du projet.
Et grâce à elles, émergent parfois ses incohérences politiques. En regardant de près le rapport sur le projet de Paridis 21, Mediacités a ainsi relevé au moins cinq aberrations entre les choix des porteurs de ce projet d’aménagement et les engagements politiques de la majorité conduite par Johanna Rolland.