Le rapport accablant de la Chambre régionale des comptes sur le transfert du MIN de Nantes à Rezé

Des surcoûts à répétition, un manque de transparence, des indemnisations inégalitaires pour les grossistes, des risques de conflits d’intérêts… Les charges sont lourdes contre Nantes Métropole et confirment les révélations d’une précédente enquête de Mediacités sur le « Rungis nantais ».

La SEMMINN (Société d’économie mixte du Marché d’intérêt national de Nantes) exploite et gère le Marché d’intérêt national (MIN) Nantes Métropole. Photo Guillaume Frouin Montage Antony Torzec
La SEMMINN (Société d'économie mixte du marché d'intérêt national de Nantes) exploite et gère le Marché d’intérêt national (MIN) de Nantes Métropole. Photo : Guillaume Frouin. Montage : Antony Torzec

Nous sommes fin avril 2019. La fête bat son plein pour l’ouverture au grand public du nouveau MIN (Marché d’intérêt national) de Nantes construit à Rezé. Au même moment, Mediacités dévoile une enquête édifiante sur les faveurs dont certains grossistes ont bénéficié de la part de Nantes Métropole pour ce transfert du centre‐ville à la périphérie nantaise. Des révélations critiquées violemment sur les réseaux sociaux par Pascal Bolo, le président du MIN, par ailleurs, adjoint aux finances de la Ville (PS).

Plus de cinq ans après cette publication exclusive, la Chambre régionale des comptes (CRC) des Pays de la Loire vient confirmer ce que Mediacités écrivait il y a déjà cinq ans. Dans un rapport très sévère, les magistrats financiers pointent du doigt les gabegies et les étonnantes inégalités de traitement entre les grossistes de l’un des plus importants marchés alimentaires de France.

Historiquement implanté sur l’île de Nantes, ce Rungis à la sauce nantaise a été transféré en février 2019 à Rezé, au pied du périphérique nantais. Une volonté des élus de Nantes Métropole dans le but de construire à sa place le nouveau CHU de Nantes. Un transfert qui s’est avéré beaucoup plus couteux que prévu.

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Par Antony Torzec

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