Dix mois après sa mise en examen, Joël Guerriau jette l’éponge. Soupçonné d’avoir drogué la députée Sandrine Josso (MoDem) à son insu afin de l’agresser sexuellement, le sénateur de Loire‐Atlantique ne siègera plus au Sénat « jusqu’à nouvel ordre ». Dans un communiqué transmis à l’AFP, l’ex-maire de Saint‐Sébastien‐sur‐Loire âgé de 66 ans « conteste les faits » qui lui sont reprochés, mais dit vouloir « préserver la sérénité » du Sénat en se mettant en retrait. Il regrette au passage « le non‐respect des grands principes de la République tels que la présomption d’innocence ».
Un retrait de ses fonctions de secrétaire du Sénat et de vice‐président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, mais pas de démission. Ce qui lui permet de continuer à toucher ses indemnités, ses frais de mission et à cotiser pour la retraite généreuse des sénateurs, comme l’avait révélé Mediacités.