Levothyrox : imbroglio au CNRS, les malades en colère

Le CNRS s'est désolidarisé du chercheur toulousain qui a découvert des éléments chimiques pouvant expliquer les effets indésirables du Levothyrox. Cette décision a provoqué la colère des associations de malades de la thyroïde, qui maintiennent leur soutien au chimiste.

Levothyrox
Le Levothyrox, un medicament prescrit pour plus de 3 millions de patients ayant des problèmes de thyroïde. De nombreux patients se plaignent d effets secondaires suite au changement de formule. Photo : N.Barriquand/Mediacités.

Le jeudi 4 octobre, Mediacités annonçait que Jean‐Christophe Garrigues, chercheur toulousain du CNRS, avait repéré dans les cachets de la nouvelle formule du Levothyrox des éléments inconnus qu’il pense être des éléments chimiques impurs susceptibles de déclencher les effets indésirables que subissent des milliers de malades de la thyroïde en France : maux de ventre, nausées, crampes, fatigue, pertes de cheveux, troubles digestifs, perte de poids, syndromes dépressifs… Ces révélations de Mediacités ont semé la zizanie : le CNRS et l’Université Paul Sabatier de Toulouse ont fait annuler la conférence de presse qui devait se tenir le lendemain ! En effet, l’étude de Jean‐Christophe Garrigues a été menée dans son laboratoire avec un financement de l’association française des malades de la Thyroïde (AFMT), sans qu’aucune convention ne soit signée avec le CNRS. L’organisme public de recherche n’avait même pas été tenu informé des travaux de son chercheur.

L’AFMT a aussitôt tenté de se mettre dans les clous de la procédure. Dès le vendredi 5 octobre, l’association a signé une convention « permettant d’engager le dialogue avec le CNRS », chose qu’elle n’avait pas encore faite. Elle a aussi envoyé un chèque de caution, dans l’espoir de valider au …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 3 minutes

Favorite

Par Rozenn Le Saint

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes