Si les cyniques et les indifférents haussent les épaules en apprenant le montant de la très lucrative activité de Jean‐Luc Moudenc en tant que contrôleur général économique et financier au ministère de l’Économie et des finances, la nouvelle en laisse d’autres pantois. « Cela me laisse sans voix, soupire Sébastien Vincini, premier secrétaire du Parti socialiste en Haute‐Garonne. Je suis très surpris. Ce n’est pas illégal, mais c’est particulier. Je sais que M. Moudenc est un bosseur, mais il ne me semble pas possible de cumuler la charge de maire et président de Toulouse Métropole et d’être haut fonctionnaire. »
Vice‐président d’un conseil départemental récemment épinglé par l’Agence française anticorruption, l’élu socialiste se refuse à crier au scandale, faute d’éléments probants sur la matérialité de l’emploi d’édile toulousain. Toutefois, il l’assure : « Ici, au PS, on me pendrait par les pieds si je faisais la même chose ».
Mêmes surprise et questionnements pour Isabelle Hardy, élue municipale d’opposition Génération.s et co‐présidente du groupe MecTS à Toulouse métropole : « Je suis très interrogative sur sa capacité à mener ses mandats avec une telle mission de haut fonctionnaire. Je ne vois pas comment il fait pour y arriver. C’est impossible. D’autant qu …