Suite à la publication de notre enquête s'interrogeant sur les les raisons d'un "putsch" dans la célèbre association toulousaine, Toulouse métropole demande à participer davantage à la gouvernance de la Maison du vélo.
L’intronisation surprise de deux nouveaux membres proches du Parti socialiste au conseil d’administration de la Maison du Vélo, a provoqué des remous au sein de l’association toulousaine et en dehors. Principale bâilleuse de la structure, Toulouse Métropole n’a pas tardé à réagir aux révélations de notre enquête.
Le 25 juillet dernier, Maxime Boyer, vice‐président en charge des déplacements et nouvelles mobilités, écrit à Hugues Bernard, le président de la Maison du Vélo, pour lui faire part de ses interrogations. « Si je ne doute pas que ce travail (un récent article de Mediacités NDLR) fait l’objet d’exagérations et d’approximations, je reste troublé par plusieurs points évoqués dans l’article, à commencer par la situation financière de l’association et le caractère supposément partisan de sa gouvernance », indique‐t‐il dans le courrier que nous avons pu consulter.
« Désagréablement surpris par la mauvaise presse faite à (l”)association » dans notre article, Maxime Boyer rappelle à son interlocuteur la contribution qui lui est faite, « d’un montant sans équivalent par rapport à ce que la collectivité consent pour le reste du tissu associatif ». Toulouse Métropole subventionne en effet la Maison du Vélo à hauteur de 230 000 euros par an, ce qui représente une part non négligeable de son budget annuel d’1,4 million d’euros. « Je me dois donc de m’informer de manière précise et rigoureuse de l’avancement de vos projets », argumente l’élu.
Dans ce contexte, Maxime Boyer aimerait …