« Effervescence », « désobéir », « très inspirant », « vive l’intelligence collective ! » Les réactions des participants réunis en cercle au troisième étage du Théâtre de la Cité, à l’issue de près de deux jours de réflexion commune, donnent le ton. Elles et ils sont 160 à avoir répondu présents à l’invitation de venir expérimenter un espace de démocratie participative à l’occasion de la Biennale festival international des arts vivants. Et les mines circonspectes du début ont laissé place à des visages réjouis.
Jeudi 3 octobre, 10 h. Après avoir avalé une viennoiserie et une boisson chaude ou une citronnade maison au sous‐sol, dans l’espace restauration qui restera ouvert presque en continu le temps de l’événement, direction la grande salle de spectacles. Qu’ils et elles soient habitués des lieux ou occasionnels, les visiteurs du jour ne sont pas venus cette fois‐ci pour assister en spectateur à un lever de rideau, mais bien pour être eux‐mêmes les acteurs de l’événement.
Les murs de la salle sont recouverts d’affiches indiquant les principes qui encadrent cette expérience inédite : « les personnes présentes sont les bonnes » ; « ça commence quand ça commence » ; « ce qui arrive est la seule chose qui pouvait arriver » ; « quand c’est fini, c’est fini ». Deux dessins attirent également l’œil, l’un représentant un papillon, l’autre une abeille, les deux animaux totems auxquels les participants pourront s’identifier. Au centre, le thème est rappelé : « Faire corps, comment reconstruire du commun ? »
60 % des participants issus du secteur …