A Toulouse, le théâtre du Grand Rond appelle à l’aide pour ne pas disparaître

Dans un contexte de diminution des aides municipales aux associations, le Grand Rond annonce sa disparition prochaine. Sans 190 000 euros de subventions publiques supplémentaires, le théâtre fermera définitivement ses portes en juillet 2026.

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Le théâtre du Grand Rond conditionne sa survie à l'augmentation de ses aides publiques. Photo Armelle Parion

Pour le théâtre du Grand Rond, la prochaine saison sera « celle de la dernière chance ». Sans l’augmentation du soutien financier de ses partenaires publics, l’établissement fermera définitivement ses portes en juillet 2026, annonce en avant première la salle de spectacles toulousaine à Mediacités.

À deux jours du prochain conseil municipal du 28 novembre, qui doit annoncer la baisse drastique des subventions municipales en 2025 pour les associations, surtout culturelles, ce théâtre du centre‐ville estime être « allé jusqu’au bout » de l’aventure. Devenu en 2018 une coopérative d’intérêts collectifs, l’établissement – qui accueille 45 000 spectateurs par an – affirme avoir alerté à plusieurs reprises ses tutelles – Ville, Département, Drac et Région – sur l’urgence de sa situation, en particulier lors d’une réunion de pilotage le 25 octobre.

« En l’état actuel, on ne peut pas faire de saison 2025–2026. Mais on va essayer d’en faire une dernière en demandant aux compagnies de jouer pour presque rien et en appelant aux dons. L’idée est de tenir jusqu’aux municipales », résume à Mediacités Éric Vanelle, le cofondateur et directeur du développement du lieu.
Deux tiers de ressources propres
Selon Éric Vanelle, la situation du lieu est devenue « objectivement intenable ». Aujourd’hui, le Grand Rond fonctionne avec un budget de 750 000 euros, affichant un déficit de plus de 50 000 euros. Les subventions représentent à peine un tiers de ses recettes. Première collectivité à le soutenir, la commune de Toulouse lui verse une enveloppe de 125 000 euros. Le reste de ses recettes, hors …

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Publié le

Temps de lecture : 5 minutes

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Par Armelle Parion

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