Elles font penser à ces bons élèves, un brin agaçants, qui lèvent le doigt chaque fois que le maître propose un nouvel exercice ou a besoin d’un volontaire. « Moi, moi ! » La Métropole européenne (MEL) et la ville de Lille sont prêtes à accueillir l’Agence européenne du médicament, qui quitte Londres pour cause de Brexit. Dans un domaine moins glamour, la MEL a répondu « présente » à la Région, qui cherche une piste d’atterrissage pour son futur technocentre de la méthanisation. La capitale des Hauts‐de‐France, faisant équipe avec le Conseil régional et les professionnels de l’image, a aussi décroché l’organisation d’un festival international des séries en 2018. Les disciplines sportives n’échappent pas au pressing de la métropole : le stade Pierre Mauroy, qui a déjà abrité un Euro de foot, une finale de la Coupe Davis et un championnat du monde de hand‐ball, retrouve l’équipe de France de tennis ce mois de septembre, pour une demi‐finale de Coupe Davis. Et si le comité Miss France veut replanter ici son barnum, comme en 2015, pas de soucis, on lui ouvrira à nouveau les bras ! « Je remercie les organisateurs de l’élection d’avoir choisi la MEL pour cet événement diffusé devant plus de huit millions de téléspectateurs », déclarait le président Damien Castelain à l’époque.
Affaire de patriotisme
Bref, Lille et la MEL, écharpes à l’épaule, sont candidates à tout… ou presque. A raison ? La dernière démarche en date laisse …