Dans le département du Nord, le plus peuplé de France (2,604 millions d’habitants), il y a la métropole lilloise, cinq ou six autres intercommunalités de plus de 100 000 habitants, et puis il y a les autres. La métropole lilloise concentre l’essentiel de la croissance démographique avec un gain de 34 000 habitants en 10 ans sur les quelque 40 000 engrangés en plus par le département sur la même période. Mais ce dynamisme est très relatif. Voire, carrément, un trompe‐l’oeil.
D’abord parce que cette croissance, à peine plus de 3 %, reste faible par rapport aux autres grandes métropoles. Très, très loin de celle observée à Montpellier (+ 15%), à Toulouse et Rennes (+ 12%) ou à Nantes, Bordeaux et Lyon (+ 10–11%).
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Ensuite, explique l’Insee, parce que cette faible croissance n’est due qu’au seul accroissement naturel. Très important, l’excédent des naissance sur les décès atteint +0,8 % par an sur l’arrondissement de Lille. Le solde migratoire, en revanche, s’avère négatif (-0,5%). Loin d’attirer des familles venues de Paris, Lyon ou Bordeaux, la métropole lilloise voit au contraire partir ses enfants. Autrement dit, ce sont les naissances qui en sauvent la face démographique, et lui donnent une apparence d’attractivité.
Au sein de la métropole, Lille, renforcée au fil des ans par Hellemmes puis Lomme, approche en 2020 les 233 000 …