On a frôlé l’indigestion. Après plusieurs semaines passées à éplucher le sujet de l’industrie de la pomme de terre, l’enquête « Les Gros sur la Patate » est publiée cette semaine, en plusieurs épisodes, sur le site de Mediacités, et sur ceux de nos partenaires Apache et Médor, deux médias d’investigation belges.
C’est la première fois, depuis la création de Mediacités en 2016, que notre rédaction s’engage dans une enquête de telle ampleur aux côtés de journalistes étrangers. Une collaboration précieuse pour comprendre le système industriel de production et de transformation de la pomme de terre qui s’est déployé de l’autre côté de la frontière. Un modèle qui influence, en partie, la filière de la patate en France.
Pourquoi avoir enquêté sur la pomme de terre et ses dérivés ? Comment obtenir des informations dans le milieu de l’industrie agro‐alimentaire, où règne l’omerta ? Et comment aller à la rencontre des agriculteurs pour les interroger sur l’impact environnemental de leur production alors que beaucoup dénoncent « l’agri-bashing » (le dénigrement) dont ils feraient l’objet ?
Ces questions, et toutes celles que vous poserez, nous y avons répondu lors d’une émission diffusée en direct, vendredi 19 février, à 18h30 sur YouTube et sur Facebook, en compagnie de Simon Henry, journaliste indépendant et auteur de cette série d’enquêtes pour Mediacités.
Cet article fait partie de l’enquête « Les Gros sur la patate », sur les dessous de l’agro-industrie de la pomme de terre, menée par Mediacités en association avec les rédactions belges de Médor et d’Apache.
Mediacités
▪ La frite industrielle impose sa loi à la culture de la patate
▪ Hauts‐de‐France : l’Avesnois se rebiffe contre l’invasion des patatiers
▪ Bio, fraîche ou en filet : ce que cache « une belle patate »
Apache (en néerlandais)
▪ Frite surgelée : les gros mangeurs du complexe agro‐industriel belge
▪ Clarebout, le transformateur de patates qui grignote aussi les terres
▪ Un tubercule en or qui ne brille pas pour tout le monde
▪ La terre est fatiguée
Médor
▪ Des patatiers sous la coupe de l’industrie
▪ Un sol qui s’effrite
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