Le plan local d’urbanisme de la MEL doit permettre à l’agglomération de « rester vivable dans les prochaines décennies » malgré le changement climatique. Les élus se sont mis d’accord pour diviser par quatre la surface des zones urbanisables et pour miser sur le renouvellement urbain. Autrement dit, ils prévoient de construire de la ville sur la ville, afin de préserver les terres agricoles (46 % du territoire) et les espaces naturels (4 %), considérés comme des poumons verts indispensables. Un objectif raccord avec le projet de loi « Climat et résilience », en cours de discussion au Parlement, qui entend ralentir le rythme d’artificialisation des sols dans les dix prochaines années.
Métropole lilloise : malgré les promesses, la bétonisation continue de menacer les terres agricoles
Le plan local d’urbanisme de la MEL affiche haut et fort sa volonté de stopper l'étalement urbain. Mais cet objectif ambitieux se heurte à des projets lancés de longue date : la création d’une zone d’activités à Marquillies et la construction d’un lotissement à Hem.