Elle est, à n’en pas douter, l’une des personnalités politiques qui a le plus fait parler d’elle ces dernières semaines. Porte‐étendard de l’« éco‐féminisme » pour les uns, dangereuse représentante du « wokisme » et de la « cancel culture » pour les autres, l’écologiste Sandrine Rousseau, installée à Lille depuis la fin des années 90, ne laisse personne indifférent. Capitalisant sur une radicalité assumée, elle a rallié à sa cause 25,14% des 122 670 participants au premier tour de la primaire écologiste, ce qui lui vaut d’affronter l’eurodéputé Yannick Jadot dans l’ultime round pour décrocher l’investiture verte à l’élection présidentielle de 2022.
Sandrine Rousseau, pas vraiment prophète en son pays
L’écoféministe radicale bénéficie d’une forte dynamique autour de sa candidature à la primaire écologiste. Mais elle est très contestée chez les Verts de la métropole lilloise, et fait l’objet de violentes critiques de la part de ses collègues de l’Université de Lille.