Ses déboires en correctionnelle liés à des fraudes présumées autour de ses comptes de campagne ne le laissent pas forcément deviner, mais Guillaume Delbar n’est pas un mauvais gestionnaire. À l’issue de son premier mandat (2014–2020), il laisse la ville de Roubaix légèrement moins endettée qu’au moment de sa prise de fonction : 105 millions d’euros contre 109 millions, six ans plus tôt. Plus important sans doute, en 2020, la capacité d’autofinancement de Roubaix est à son meilleur niveau depuis quinze ans au moins, à 263 euros par an et par habitant, soit 25,6 millions d’euros au total. C’est une donnée importante, car cette capacité d’autofinancement correspond à la marge de manoeuvre que garde de la commune, une fois que toutes les dépenses obligatoires ont été payées.
Finances : et si Roubaix avait passé le pire ?
Les marges de manoeuvre budgétaires s’améliorent : la dette de la commune est désormais sous contrôle. Au sein de la population, la pauvreté persiste, mais quelques signes positifs sont perceptibles.