Souvenez‐vous ! C’était en juillet 2020. Gérard Lopez, alors président du Losc, annonce le transfert à Naples de son meilleur buteur, le Nigérian Victor Osimhen, pour un montant de 81,3 millions d’euros. « L’attaquant de 21 ans devient ainsi la plus grosse vente de l’histoire du Losc, où il n’aura joué qu’une saison », commente L’Equipe. La communication du club en fait le symbole du succès de son modèle économique fondé sur le trading – l’achat et la revente de joueurs.
De fait, la plus‐value pour un jeune de 21 ans acheté 12 millions d’euros l’année précédente au club belge de Charleroi apparaît exceptionnelle. Mais un décryptage de L’Equipe sur « le vrai prix du transfert d’Osimhen » bat en brèche cette version officielle. A l’époque, déjà, certains médias relèvent un premier bémol à apporter à cette transaction « historique ». Car ce montant inclut, comme c’est de plus en plus souvent le cas, une part variable. En l’occurrence un bonus de 2,5 millions d’euros à verser à chaque qualification de Naples pour un quart de finale de la Champions league. Soit un total théorique de 10 millions d’euros sur les quatre années de contrat d …