S’il n’y avait pas un gardien à l’entrée, on pourrait tout à fait croire que l’endroit est abandonné. Vitres blanchies et même fissurées par endroits, béton qui s’effrite : l’aspect extérieur de la serre équatoriale de Lille n’incite pas vraiment à une visite. Depuis sa construction en 1970 dans le jardin des plantes, l’état du bâtiment brutaliste dessiné par l’architecte lillois Jean‐Pierre Secq n’a cessé de se dégrader. Si bien qu’aujourd’hui, l’imposante masse de béton et de verre est avant tout une passoire thermique.
Face à la forte hausse des prix de l’énergie, la mairie de Lille a pris une décision radicale : fermer la serre équatoriale. Une décision effective depuis le 9 octobre et qui, en y regardant de plus près, était assez prévisible.
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