Ils sont six : quatre femmes et deux hommes. Ils sont aussi plutôt jeunes, méconnus du grand public et issus du département du Nord. Ces nouvelles têtes, ce sont les candidats qui pourraient faire leur rentrée sur les bancs du Parlement européen à l’issue du scrutin du 9 juin prochain, qui désignera les 81 députés français appelés à y siéger pendant cinq ans.
Cette élection d’importance, souvent boudée par les Français – ils étaient 52 % à s’abstenir en 2019 – impactera les choix de l’Union européenne sur des questions cruciales telles que l’agriculture, le commerce international ou encore l’immigration.
En France, les instituts de sondage dessinent déjà la tendance : en tête, le Rassemblement national se démarque avec plus de 30 % d’intentions de vote. Il est suivi de la liste Renaissance de la majorité présidentielle, créditée d’environ 15 %, talonnée par l’alliance Place publique‐Parti socialiste. Les résultats de La France insoumise et des Républicains, quant à eux, sont estimés à 7–8 %. Les écologistes et le parti Reconquête mené par Marion Maréchal sont au coude à coude, avec environ 6 % d’intentions de vote.