Les législatives des 30 juin et 7 juillet prochain vont‐elles permettre au RN de s’emparer d’une dizaine de sièges supplémentaires dans le Nord ? C’est la question que l’on peut se poser après les récentes élections européennes. Les résultats s’avèrent particulièrement inquiétants pour les députés qui se revendiqueront de la majorité présidentielle et de la droite. Ces tendances politiques arrivent en effet systématiquement derrière le Rassemblement national et le score cumulé des formations du nouveau Front populaire, toujours en cours de négociation à l’heure où nous écrivons ces lignes, et qui réunirait notamment le Parti socialiste, La France insoumise, le PCF et les Écologistes.
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Barre fatidique des 12,5 %
Or une élection législative – élection au scrutin majoritaire uninominal à deux tours – a une mécanique particulière. Les deux candidats arrivés en tête sont automatiquement qualifiés pour le second tour tandis que le ou les suivants doivent atteindre 12,5 % des électeurs inscrits. Autrement dit, pour une abstention et des votes nuls ou blancs qui s’élèvent par exemple à 50 % des inscrits, il faut obtenir 25 % des suffrages exprimés ! Problème, aucune liste Renaissance ou de droite n’a atteint ce score aux Européennes.
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