Les dysfonctionnements aberrants des Pompes funèbres de Lyon et Villeurbanne

Des attributions de marchés publics litigieuses, un crématorium qui fonctionne sans autorisation, des indemnités d’élus sans justification suffisante… Les magistrats de la CRC ont décortiqué le fonctionnement du Syndicat intercommunal des pompes funèbres de Lyon et Villeurbanne. Saignant !

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Le crématorium de Lyon, au nouveau cimetière de la Guillotière. Photo : N.Barriquand/Mediacités.

Le rendez‐vous est attendu… ou redouté. Chaque année, le président de la Cour des comptes Didier Migaud présente le rapport public annuel de son institution, chargée de contrôler l’utilisation de l’argent public. C’était le 6 février dernier. A côté des observations et recommandations générales sur les finances publiques, les magistrats s’attachent depuis plusieurs années à mener des investigations thématiques. Au menu du cru 2019, les urgences hospitalières, le thermalisme ou encore la gestion des opérations funéraires.

La Chambre régionale des comptes Auvergne‐Rhône‐Alpes (CRC ; qui dépend de la Cour des comptes) s’est donc plongée dans le fonctionnement du Syndicat intercommunal des pompes funèbres de l’agglomération lyonnaise, aussi connu sous l’acronyme PFIAL, pour la période allant de 2011 à 2016. Et elle n’a pas été déçue ! Des entorses voire du favoritisme dans l’attribution de certains marchés, des indemnités d’élus qui prêtent à débat ou encore le chantier du crématorium de Lyon entaché d’irrégularités : Mediacités passe en revue les dysfonctionnements les plus aberrants pointés par les magistrats. 
1/ Cercueils « saucissonnés » et plombier pistonné
Trivialement, on appelle cela du « saucissonnage ». En passant en revue un échantillon d’achats de fournitures et de services, la CRC a constaté que

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Par Nicolas Barriquand

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