« Il faudra m’expliquer pourquoi autant de monde veut venir ici ! », ironisait Gérard Collomb en conseil municipal, le 27 janvier dernier, alors qu’il défendait sa politique d’attractivité qu’il applique au territoire lyonnais depuis une vingtaine d’années [(re)lire notre article dans L’Œil de Mediacités]. C’est un fait : l’agglomération lyonnaise attire – les élus en responsabilité ne cessent de le proclamer sur tous les tons. Mais dans quelles proportions et dans quel contexte géographique ? Mediacités s’est plongé dans les chiffres de l’Insee. Et s’ils confirment le dynamisme du Grand Lyon, ils nuancent aussi les discours quand on les compare à ceux d’autres métropoles ou même à ceux des territoires environnants.
Commençons par des chiffres bruts : en dix ans, le département du Rhône a gagné plus de 166 000 habitants. Il en compte désormais 1,843 million. Soit 10% de progression et la deuxième plus forte hausse brute du nombre d’habitants en France, derrière la Gironde (174 000 habitants) mais devant la Haute‐Garonne (160 000) et la Loire‐Atlantique (150 000). Une croissance tirée bien sûr par le territoire de la Métropole de Lyon, mais pas uniquement. Depuis 2010, cette dernière a gagné plus de 122 000 habitants. Au jeu du classement de la plus forte croissance, elle arrive sixième parmi ses homologues françaises. Derrière Montpellier, Toulouse, Rennes, Nantes ou encore Bordeaux.
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