C’est l’un des grands chantiers des écologistes à la tête de la Métropole de Lyon depuis l’an dernier : en 2023, la collectivité prendra la main sur la gestion de l’eau qui alimente nos robinets, aujourd’hui confiée au délégataire Veolia. Pourquoi créer une régie publique pour l’eau du Grand Lyon ? À quel prix ? Quels en sont les avantages ? Et les risques ? Quelles conséquences, enfin, pour les consommateurs et sur leurs factures ?
Pour répondre à ces questions, retrouvez ci‐dessous notre #DébatRadar, enregistré le jeudi 11 mars 2021, l’émission en ligne de Mediacités pour faire le point sur les promesses des élus locaux.
Nos quatre invités :
- Anne Grosperrin, vice‐présidente de la Métropole de Lyon, chargée de l’eau et de l’assainissement
- Louis Pelaez, conseiller métropolitain d’opposition (groupe Inventer la Métropole de demain)
- Lucien Angeletti, représentant de l’association Eau Bien Commun – Lyon Métropole [absent pour des raisons techniques]
- Isabelle Jarjaille, journaliste indépendante, spécialiste des contrats des collectivités et auteure, sur Mediacités, d’une récente enquête sur l’eau du Grand Lyon
Le #DébatRadar prolonge notre application Radar de contrôle des promesses et de l’action de vos élus de Lyon et du Grand Lyon. Vous pouvez participer à Radar en aidant nos journalistes à vérifier l’avancement des promesses de Bruno Bernard et Grégory Doucet, et en numérisant les principales décisions des conseils municipaux et métropolitains.
💦 Nos articles sur la gestion de l’eau dans le Grand Lyon
▪ L’eau du Grand Lyon en régie publique : les inconnues d’un dossier à risques (février 2021)
▪ Régie publique de l’eau : le Grand Lyon enclenche « la bascule » (décembre 2020)
▪ Grand Lyon : pourquoi l’eau est (encore) trop chère (avril 2018)
Au sujet des travaux de modélisation de l’Ademe (baisse du débit du Rhône de 30 % à l’horizon 2050), nouvelle étude (en cours) de l’Ademe qui dans ses premiers résultats, corrige ces prévisions. Je cite Hélène Michaux, directrice du programme et des interventions à l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, interviewée dans L’Eclaireur Alpes : « s’il y a des inquiétudes qui se confirment sur la période estivale, en revanche, globalement, cette étude montre que les débits annuels du Rhône devraient être stables en raison de possibles augmentations des précipitations pendant la période hivernale. Tout cela est à mettre au conditionnel car ce qui ressort de manière très forte de cette étude est que l’on a des modèles prospectifs sur l’évolution des précipitations qui sont très incertains, avec des résultats de modèles très différents. »
Pour résumer, si on n’a aucun doute sur la hausse des températures, la fluctuation des précipitations, et donc le niveau de la ressource, reste encore à confirmer.
(référence article : https://eclaireur.substack.com/p/-flux-reflux-non-le-rhone-ne-devrait)