La mesure est présentée comme « un nouveau pilier de la politique de logement de la Métropole de Lyon », au même titre que l’encadrement des loyers ou la construction de logements sociaux. Le Grand Lyon et la ville de Lyon ont dévoilé la semaine dernière une nouvelle réglementation en matière de meublés de tourisme, des appartements loués pour leur immense majorité sur Airbnb. Une manière pour la majorité écologiste d’afficher son volontarisme, après un début de mandat plutôt timide sur ce sujet [(re)lire notre enquête : Face à l’ogre Airbnb, des écologistes lyonnais bien timides].
Les exécutifs de Bruno Bernard et Grégory Doucet entendent ainsi lutter contre la hausse des loyers – Lyon est la cinquième ville la plus chère de France, rappellent‐ils – et contre les effets négatifs d’Airbnb en termes de « mixité sociale » et de « hausse des conflits d’usage » en obligeant les plus gros loueurs à « compenser ». Ceux‐ci seront obligés de mettre un autre logement de taille équivalente sur le marché. Un durcissement incontestable, qui vise d’abord à décourager les éventuels investisseurs de se lancer dans le business Airbnb. Mais ses effets sur le march …