En rang et tout sourire. Il est un peu plus de 22h30, ce dimanche 7 juillet, quand la bande des quatre nouveaux députés lyonnais grimpe les marches de la préfecture du Rhône. Une entrée théâtrale, mise en scène pour les photographes présents, qui signe la victoire totale du Nouveau Front populaire (NFP) dans la troisième ville de France. Au terme de ces législatives anticipées, aucune des quatre circonscriptions de Lyon n’a échappé à l’alliance de la gauche.
Après l’élection dès le premier tour de l’écologiste Marie‐Charlotte Garin, le 30 juin, dans la 3e circonscription, l’insoumise Anaïs Belouassa‐Cherifi (1ère circonscription), la socialiste Sandrine Runel (4e circonscription) et le « société civile » Boris Tavernier, investi par EELV (2e circonscription), se sont imposés face à leurs adversaires macronistes.
Dans l’ex‐circonscription de Raymond Barre
Si la victoire de Boris Tavernier semblait acquise (il avait engrangé 49,6 % des voix au premier tour), ce n’était pas le cas pour Sandrine Runel. « Nous l’avons fait ! », n’en revient‐elle toujours pas. L’adjointe PS au maire de Lyon, chargée des Solidarités, a fait basculer « la 4e », une circonscription historiquement ancrée à droite, celle, en son temps, de Raymond Barre. Sur ce territoire qui englobe le très chic 6e arrondissement, mais aussi une bonne partie du 3e, la socialiste devance la sortante Anne Brugnera (Renaissance) avec 42,48 % des voix contre 39,67 %. Le RN Yannick Chaumont, invisible pendant la campagne jusque sur ses affiches de campagne (n’apparaissaient que Marine Le Pen et Jordan Bardella) termine avec 17,86 des suffrages, soit le même score qu’au premier tour.
« Nous avons désormais la …