« Ça fait un peu peur, on risque des cambriolages, des dégradations », s’alarme une femme anonyme. Ce 14 octobre, Europe 1 consacre quelques minutes de son antenne à un micro‐trottoir dans la commune d’Ecully, à l’ouest de Lyon. Le sujet du jour : l’ouverture à venir d’un centre d’accueil temporaire pour mineurs non accompagnés (MNA) sur le site d’une ancienne école d’ingénieurs, achetée en 2021 par la métropole de Lyon. Autant dire l’apocalypse, à en croire la radio du groupe Bolloré. « J’ai une fille adolescente de 14 ans et on se fait beaucoup de soucis par rapport à la sécurité de nos enfants », abonde un homme interrogé quelques secondes plus tard.
Avant de se frayer un chemin jusque dans les médias parisiens, cette polémique a été lancée par le maire (Les Républicains) d’Ecully, Sébastien Michel, qui figure parmi les candidats potentiels de la droite locale aux prochaines élections métropolitaines de 2026. Dans un courrier envoyé à