Sourires, en coin parfois, mais sourires quand même. Le 10 janvier dernier, David Kimelfeld et Fouziya Bouzerda ont convié les journalistes au club de la presse de Lyon pour sceller leur alliance. Les adversaires de 2020 – la seconde avait codirigé la campagne métropolitaine de Gérard Collomb face au premier – rejouent « le grand pardon », selon les mots de « Kim ». « Faire table rase du passé n’était pas suffisant, développe l’ex-président du Grand Lyon. Avec Fouziya, nous avons confronté nos regards sur le mandat en cours et avons constaté que nos convergences étaient plus fortes que nos divergences. »
A un peu plus d’un an des élections municipales et métropolitaines de mars 2026, le rapprochement de l’ancien patron de la Métropole avec l’ex-présidente du Sytral, encartée au MoDem, marque‐t‐il le début du rassemblement des (nombreux) héritiers de l’ère Collomb ? Las ! Cinq jours plus tard, les groupes politiques Inventer la métropole de demain, présidée par Nicole Sibeud, fidèle jusqu’à la dernière heure de l’ancien baron de Lyon, et Synergies, qui compte désormais dans ses rangs les ex‐députés Renaissance Thomas Rudigoz et Yves Blein, cosignent un communiqué avec les conseillers métropolitains LR : « Les principales forces d’opposition [du Grand Lyon] se rassemblent pour dessiner un projet fédérateur pour 2026. » Sans le duo