Autant le dire d’emblée, rares sont les villes françaises à imposer aujourd’hui à leurs élus une charte de déontologie. Voire à mettre ce sujet à l’ordre du jour de leurs débats. Pour ne prendre que le cas des quatre métropoles où est implanté Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse), il n’y a qu’à Nantes où la question de la transparence ou de la moralisation de la vie politique locale a été soulevée lors de la récente campagne électorale. Comme permet de le vérifier notre nouvelle application Radar, les mots « éthique » et « déontologie » ne figuraient d’ailleurs ni dans le programme de Martine Aubry à Lille, ni dans celui de Grégory Doucet à Lyon, pas plus que dans celui de Jean‐Luc Moudenc à Toulouse.
A contrario, Johanna Rolland s’était, elle, engagée à renouveler la charte mise en place dès 2014, mais aussi à créer deux nouveaux outils : une « commission éthique et transparence au sein du Conseil municipal, composée d’élu.e.s et de citoyen.ne.s tiré.e.s au sort pour garantir la tenue de l’ensemble des …