Le temps file et avec lui les prises de position si résolues de la campagne électorale. Il y a seulement six mois, le programme de la candidate écologiste nantaise Julie Laernoes proposait ainsi le lancement d’un audit pour décider s’il était « opportun de retirer ou non les caméras de surveillance » sur la voie publique. Vendredi dernier, le 16 octobre, en conseil métropolitain, ces mêmes élus écologistes votaient pourtant pour plus de vidéosurveillance dans les bus et les tramways de l’agglomération. Pas directement sur la voie publique, donc. Mais tout de même.
A l’unanimité sauf une abstention, le renouvellement du système de vidéosurveillance de la Semitan a donc été adopté. Et il ne s’agit pas d’une petite délibération : sur les huit prochaines années, il en coûtera la modique somme de quatre millions d’euros à Nantes Métropole. Soit 500 000 euros par an. Le fournisseur du système actuel ayant fait faillite, sa maintenance n’était plus assurée. Ce qui rendait ce renouvellement d’autant plus nécessaire, selon la collectivité, que la Semitan souhaitait se doter des dernières évolutions techniques en la matière.
Souriez, vous êtes filmés par 800 caméras de plus
Et quitte à changer le matériel, autant en rajouter. Aujourd’hui, seuls les bus de la Tan (345 véhicules) et les trams (91 rames) sont équipés de caméras. Demain, les habitants de la Métropole seront également filmés dans les bus affrétés par des sous‐traitants, tels Bodu ou Kéolis. Soit 200 véhicules supplémentaires Le nombre de caméras embarquées passera ainsi de 2300 à plus de 3100. Soit 800 de plus et …