Il sera rendu public lundi 13 décembre, lors du conseil municipal. En attendant cette présentation officielle, Mediacités s’est procuré le rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) des Pays de la Loire sur la gestion de la commune de Treillières, près de Nantes, depuis 2015. Un document (à retrouver en fin d’article) qui, au fil d’une cinquantaine de pages, enchaîne les observations accablantes sur la gestion du maire, Alain Royer, et de son équipe municipale. Et confirment les nombreuses révélations effectuées par Mediacités depuis près de deux ans.
« Tensions permanentes », « faible qualité des informations soumises à délibération, fréquemment entachées d’erreurs », « question des conflits d’intérêts » insuffisamment prise en compte, « difficultés de l’exécutif de la commune à remplir correctement sa mission au regard des compétences qui sont les siennes », « image insincère de sa situation financière »… Les magistrats financiers frappent dur. Et visent juste.
Au fil des pages, dans le langage policé qui est celui de la CRC, leurs remarques dessinent le portrait d’une municipalité naviguant à vue et dont la gestion à la petite semaine, souvent entachée d’irrégularités voire d’illégalités, finit par faire peser de lourds risques sur une commune à la santé financière jugée jusque là plutôt solide.
A l’issue de son audit, la CRC fait dix recommandations à la commune de Treillières pour redresser la barre. Dix commandements pour venir à bout de sept péchés capitaux dont Mediacités a établi la liste.
1. Erreurs flagrantes et manque de compétences : la gestion Royer laminée
Cela revient comme un leitmotiv tout au