Législatives : Insoumis, écolos et macronistes se partagent la Loire‐Atlantique

Alors que la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron perd près d'un siège de député sur trois à l'échelle nationale, elle en abandonne un sur deux en Loire-Atlantique. Dont ceux de Valérie Oppelt, Anne-France Brunet ou Aude Amadou... Attendue après les résultats du premier tour, la gifle reste cuisante et profite à la gauche qui envoie 5 représentants à l'Assemblée.

Hemicycle AN
L'hémicycle de l'Assemblée nationale. Photo d'illustration. CC BY-SA 3.0 / Richard Ying et Tangui Morlier

Rééquilibrage… Dans un département où, malgré sa forte percée du premier tour le Rassemblement National ne comptait pas de représentant au second, Nupes et Ensemble se sont partagés les fauteuils au palais Bourbon. Cinq ans après avoir réalisé le grand chelem dans les 10 circonscriptions de Loire‐Atlantique, la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron a donc perdu hier soir la moitié de son capital politique. A l’issue d’un scrutin qui a vu participer un peu plus de la moitié des électeurs inscrits (50,49 % de participation contre 51,23 % dimanche dernier, mais seulement 43,78 % au second tour de 2017), les candidats Ensemble (Renaissance et Modem) ont cédé cinq de leurs sièges aux représentants de la Nupes. Un résultat conforme aux tendances esquissées dimanche 12 juin, lors du premier tour de l’élection.

Valérie Oppelt (2e circonscription – Nantes), Anne‐France Brunet (3e circonscription), Aude Amadou (4e circonscription) et Audrey Dufeu (8e circonscription) font partie de la cohorte des 114 députés sortants macronistes sortis à l’issue de ces législatives, à l’image de quelques ténors de la majorité tels le président de l’Assemblée Richard Ferrand ou les deux questeurs, Florian Bachelier et Laurianne Rossi. Les accompagnent Jordan Esnault, qui n’a pas réussi à conserver à la majorité le fauteuil laissé vacant par Yves Daniel dans la 6e circonscription.

C’est dans cette dernière, celle de Châteaubriant et …

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Par Benjamin Peyrel

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