Vingt‐cinq euros de plus par mois pour le gaz, vingt euros de plus pour l’électricité… Selon les projections et les annonces de la Première ministre, Elisabeth Borne, le 14 septembre dernier, voilà ce que l’explosion des tarifs de l’énergie devrait coûter à un ménage moyen cet hiver. A un ménage moyen… Car bien évidemment cette inflation – même limitée par le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement – ne nous touchera pas tous de la même façon.
En effet, on n’utilise pas partout en France la même énergie pour se chauffer. Ni la même quantité de gaz ou d’électricité pour s’éclairer, cuisiner ou faire fonctionner ses appareils. Selon son type d’habitation ou sa commune de résidence, la hausse de la facture dépassera largement les 20 à 25 euros mensuels annoncés. C’est le cas à l’échelle de la France, où les chiffres tirés du recensement de l’Insee montrent par exemple que l’électricité est principalement utilisée comme moyen de chauffage sur la façade Ouest et le long du littoral méditerranéen, quand le gaz et le fioul dominent au Nord et à l’Est. C’est aussi le cas à l’échelle de la Loire‐Atlantique, ainsi que le montrent les données étudiées par Mediacités.
!function(){« use strict »;window.addEventListener(« message »,(function(e){if(void 0!==e.data[« datawrapper‐height »]){var t=document.querySelectorAll(« iframe …