Jusqu’au bout, le parc éolien off‐shore au large Saint‐Nazaire « essuie les plâtres ». À environ 15 kilomètres de la côte d’Amour, la dernière de ses 80 éoliennes a été posée le 2 septembre dernier. De quoi permettre au premier équipement de ce genre en France d’atteindre une puissance de 480 Mégawatts. Un succès tardif pour l’État, comme pour EDF Renouvelables qui pilote le projet. La bataille judiciaire qui l’a opposé dix ans durant à trois associations de riverains n’a trouvé son épilogue qu’en juin 2020 devant le Conseil d’État. Conduisant, au passage, au raccourcissement des procédures contentieuses pour ce qui concerne l’éolien en mer.
Alors, fin des polémiques autour de ce parc qui doit « fournir l’équivalent de 20 % de la consommation électrique de la Loire‐Atlantique » ? Pas tout à fait. Cet été, à la vue des premières pales, un sourd mécontentement montait sur le littoral du département. Notamment du côté des mairies les plus proches des éoliennes (mais qui avaient soutenu le projet) : Le Croisic, Batz‐sur‐Mer, Le Pouliguen, puis La Baule.
« Force est de constater que celles qu’on nous avait présentées il y a quelques années comme de minuscules têtes d’épingle sont en fait très/trop visibles de la côte », déplore Marie‐Catherine Lehuédé, maire (sans étiquette) de Batz‐sur‐Mer …