« Plus de concurrence, c’est moins de dépenses publiques. Plus de concurrence, c’est plus de service public ! » Dès l’ouverture de la séance du conseil régional, jeudi 22 juin, la présidente (ex‐LR), Christelle Morançais, a ouvert le bal des éléments de langage. Dans la foulée, chaque groupe politique y est allé de sa petite phrase.
Sur l’air du « tout ça pour ça », les écologistes fustigent une longue et coûteuse procédure débouchant finalement sur un statu quo : c’est la SNCF qui, comme avant, fera circuler les trains sur les lignes ouvertes à la concurrence. En écho, les socialistes taclent « une véritable gabegie financière ». En réponse, le vice‐président (LR) chargé des Transports Roch Brancour sort à son tour les éléments de langage. C’est « 100 millions d’euros d’économies », martèle‐t‐il. Et « plus d’humains à bord des trains »…
Mais de quoi parle t‑on exactement ? Interrogés par Mediacités,