Pierre Moscovici pouvait difficilement rêver meilleur timing… Alors que le sud de l’Europe ploie sous des chaleurs exceptionnelles, que de gigantesques incendies frappent à nouveau la Grèce et que 65 départements français sont placés en état d’alerte sècheresse, le président de la Cour des comptes rendait public, lundi 17 juillet, un rapport sur « la gestion quantitative de l’eau en période de changement climatique ».
Un document plutôt sévère qui pointe notamment l’inefficacité des solutions imaginées ou mises en place actuellement (mégabassines comprises) face à la raréfaction croissante de l’eau. Et qui appelle l’État à revoir et simplifier profondément sa politique pour passer d’une stratégie consistant à « organiser [la] répartition [de l’eau] entre les différents usagers à la « protection d’un bien commun ».
De portée nationale, l’analyse de la Cour des comptes s’appuie avant tout sur des observations locales. Celles réalisées par 11 des 13 chambres régionales des comptes (CRC) que compte l’Hexagone. Rendues public lundi dans un cahier territorial, les conclusions de la CRC Pays de la Loire (qui s’est intéressée aux cas des bassins du Lay en Vendée et de la Sèvre Nantaise en Loire‐Atlantique) illustrent d’ailleurs parfaitement celles de la Cour des comptes.
https://www.mediacites.fr/breve/nantes/2023/04/06/forte-hausse-de-la-consommation-deau-en-loire-atlantique-portee-par-lactivite-industrielle/
Baisse de la ressource, hausse de la consommation
Sur le plan de …